Message de S.E Philippe Faure, Ambassadeur de France au Japon

Cher Président Sekimoto, Cher membres de Paris Club, Mesdames et Messieurs, Chers amis.

Je suis très heureux d’accueillir ce soir le Paris Club à la Résidence de France en compagnie de mon épouse, que vous avez vue à l’entrée. C’est une réception pour nous qui est un événement régulier. Nous savons que régulièrement vous vous rencontrez. Mais ce soir il y a quelque chose d’exceptionnel.

Pourquoi est-ce exceptionnel ? C’est parce qu’aujourd’hui vous fêtez vos 15 ans et la relation franco-japonaise elle, fête ses 150 ans. Je voudrais simplement à l’occasion de ces deux anniversaires, souligner d’un côté l’excellente qualité de nos relations. Cela peut toujours être amélioré mais nos relations sont excellente.

Et je voudrais d’autre part remercier les uns et les autres de l’action de tous ceux qui sont dans cette salle, hommes et femmes qui font en sorte de faire vivre justement notre relation bilatérales.

Alors, le Paris Club a été créé en 1993, je vous le disais à l’instant, par des personnalités qui connaissaient bien notre pays: des hommes comme M. Isomura, M. Soejima, M. Watanabe, M. Sekimoto, M. Kume et le but était de renforcer le dialogue entre Français et Japonais, notamment entre des représentants originaires des milieux d’affaires. Je pense que franchement, le succès a été au rendez-vous.

Le succès est au rendez-vous puisque vous êtes toujours de plus en plus nombreux et votre présence aujourd’hui l’atteste, et puis d’autre part, en terme d’investissement, comme vous le savez, la France occupe le deuxième rang des investisseurs étrangers.

Mais rassurez-vous tous n’est pas fini, il y a encore beaucoup de travail à effectuer. Et là, à la fois le Président Lachaussée, comme Louis Michel Morris, le chef de la Mission Economique, seraient d’accord avec moi, il y a encore beaucoup de travail à faire puisque nous devons être le troisième ou le quatrième fournisseur du Japon. Et donc nous avons vraiment besoin du travail des trois cents membres que vous représentez pour essayer d’améliorer nos chiffres.

Ce que je voudrais dire, c’est que nous avons eu il y a 2 mois la visite de notre Premier Ministre M. Fillon qui a mis l’accent sur un certain nombre de difficultés que nous rencontrons; difficultés réglementaires dans le domaine de l’agro-alimentaire, dans le domaine de la pharmacie, dans le domaine des marchés publics. Et donc nous poursuivons nos efforts de dialogue avec les autorités japonaises, et nous serions très heureux de pouvoir compter sur vous pour faire avancer ces dossiers.

Je voudrais évoquer le dossier emblématique que vous connaissez tous en tant qu’hommes d’affaires, qui est le dossier de l’airbus 380. Vraiment nous aimerions lui trouver un débouché au Japon. Nous avons l’impression que c’est un formidable avion et ce serait un formidable succès si nous pouvions le voir traverser les airs avec des ailes japonaises. Je le dis légèrement mais ça nous ferait extrêmement plaisir parce que c’est sans doute le meilleur avion du monde et c’est anormal qu’il ne soit pas davantage présent ici.

Je voudrais mentionner un dernier sujet, trés rapidement, qui est l’échange des jeunes. C’est un sujet qui tient particulièrement à coeur notre ami Morris. Je pense qu’il faut favoriser l’échange des jeunes. Nous avons un système qui s’appelle “Volontariat international en entreprise”. La mission économique en fait une très forte promotion.
C’est quelque chose qui marche très bien dans le monde: un jeune va apprendre dans le pays où il va passer quelques années, souvent y rester. Ca lui permet d’être une sorte de passerelle, d’Ambassadeur entre les deux pays dès son plus jeune âge. Nous pouvons parler de ça, de stage, d’échange de jeunes, de tout type de formule. Nous sommes ouverts à toutes les idées et nous savons que nous pouvons compter sur vous.